* C'est dommage... | 11-mai-2007 15:50:36 PDT
Thrall est mort ce soir. C'était un guerrier plein de courage, combattant sans faille, le symbole de l'alliance de la horde, un orc plein de courage que l'on ne pouvait que respecter, même en tant qu'ennemis, surtout en tant qu'ennemis...
Le mot était passé, depuis quelques jours déjà nous nous préparions, fébriles, nerveux, animés par la peur. Nous réunissions nos troupes, les plus valeureux des guerriers de l'alliance réunis. Et les doutes qui nous assaillaient, la méfiance, et si un traître nous trahissait et révélait nos plans pour quelques chopines?
Ce soir, la nuit tombait à peine, nous nous sommes réunis à Darnassus, chacun passait en revue son matériel, les armures étaient polies, les épées affutées, les flèches bien taillées. Sous le commandement d'Asu, Elrohil et de Menestras, les guerriers de l'alliance réunis. Et les doutes qui nous assaillaient, la méfiance, et si un traître nous trahissait et révélait nos plans pour quelques chopines?
Ce soir, la nuit tombait à peine, nous nous sommes réunis à Darnassus
chacun passait en revue son matériel, les armures étaient polies, les épées affutées, les flèches bien taillées. Sous le commandement d'Asu, Elrohil et de Menestras, les guildes Death Wings, Weyrd, Heptacle, les Chevaliers de la Chopine et tant d'autres avaient sélectionnés leurs combattants minutieusement.
L'heure est arrivée, un dernier adieu aux proches, et si nous ne revenions pas de ce combat?
Je me retourne une dernière fois et je vois mon vieux cousin larmoyant, je lève une chopine et nous trinquons, comme nous l'avions fait si souvent à l'auberge de la Fortebière.
Le départ, nous trottons jusqu'au maître de vol à Ru'theran, et nous nous envolons...
Les paysages se succèdent, Sombrivage, Orneval, Azshara, les Tarides, et enfin Durotar.
Par groupes de cinq ou six nous avançons sous l'eau de la rivière Furie, et les gardes qui s'ennuient à la porte des serres ne nous remarquent pas.
Orgrimmar.
La cité est impressionante, on dirait que rien ne pourrait l'atteindre, elle semble inassiégeable, mais nous allions devoir passé. L'air est figé, les animaux ont fui, la tension environnante est insoutenable. Un garde s'écarte de sa ronde.
C'est le départ, les vrombissements des mécanotrotteurs, les hennissements des chevaux, nous nous engouffrons dans la ville orque. Une bière pour se donner du courage, peut-être la dernière. Nous suivons nos voleurs espions qui ont repéré tant de fois la route, les gardes pris de court ne peuvent nous rattraper, et nous atteignons la vallée de la sagesse sans blessés. La troupe d'engouffre dans le fort Grommash, et le combat commence.
Les gardes d'élite affluent, les furieux kor kron de la garde personnelle de Thrall, et nous arrivons devant le chef de Guerre tant redouté. La tête de Rend Main Noire est plantée sur une pique derrière le trone, un défi aux traîtres qui se laissent corrompre par le pouvoir.
Chnain se jette sur Thrall, un long combat commence, le nain hargneux empêche l'orc d'attaquer qui que ce soit d'autre. Un troll réagit alors, Vol'Jin semble surgir de nulle part, Enklüm lui assène un coup d'une violence inouïe sur la tête qui ne le fait pas broncher.
Criblé de flèches, brulé par les boules de feu, tailladé de toute part, Thrall ne bronche pas, il continue à frapper encore et encore comme si la douleur lui importait peu, mais c'est la sagesse qui anime son regard. Tous ses gardes tombent un à un et il reste plus que lui et Vol'Jin, et les quelques hordeux assez courageux pour tenter quelquechose.
De nouveaux gardes arrivent, et le combat ne s'arrête pas, le chaos sonore du combat me fait oublier le temps et la réalité, je lance des soins sur autant de monde que je peux, aussi vite que je peux aussi longtemps que je peux, sans m'arrêter, épuisée.
Les voleurs s'archarnent alors sur les points faibles de Thrall, mais en a-t-il vraiment? Il continue de se battre avec acharnement, couvert de sang, inébranlable.
Soudainement, plus personne ne s'y attendait plus, Thrall tombe, il est mort, c'est un choc, Chnain perd l'équilibre. Nous avons vaincu le grand Chef de guerre, son corps gît sur le sol, avec les cavadres de dizaines de ces gardes d'élite. Mais Vol'Jin est encore en vie, voyant son ami Thrall tombé, ses coups redoublent de violence et de vitesse. Satané troll, ses blessures semblent se refermer plus vite que nous ne les lui infligeons.
Il n'y a plus que lui, et nous. Le désespoir le gagne et il finit par tomber à son tour.
Des bruits au dehors contrastent avec le silence de l'intérieur du fort. Apparemment la cité d'Orgrimmar est agitée. Mais lorsque nous sortons, tous en vie, la colère et la panique gagne les orcs.
Certains chargent aveuglément, d'autres fuient et d'autres encore pleurent. Arriveront-ils à survivre sans leur chef sans retomber sous le joug de la légion ardente?
Chancelants nous profitons de ce chaos pour ressortir avant que le millier d'orcs ne reprennent totalement leurs esprits.
Mais nous n'en avons pas fini.
Nous galopons vers les Tarides, notre but: les Pitons du Tonnerre.
Aux terres desséchées des Tarides se succèdent les plaines de Mulgore, regorgeant de gibier.
Nous ne nous arrêtons qu'une fois au pied des Pitons, les mesas sont impressionantes vue d'en bas, et tout semble calme. La Lune est levée et nous éclaire, un sentiment paisible nous gagne.
Tout le monde reprend son souffle, et je vais acheter quelques bières spéciales de Sombrelune à la foire, où personne ne semble trouver étrange une troupe aussi nombreuse de guerriers de l'Alliance.
La nouvelle récente de la mort de Thrall n'a pas dû parvenir aux Pitons du Tonnerre, nous nous engageons sur un ascenseur, et nous galopons pour échapper aux gardes estomaqués par notre présence. Nous arrivons rapidement devant Cairne. Il nous défie comme s'il semblait nous attendre, calmement. Il devine rapidement nos intentions et la tristesse emplit son regard. Le combat commence rapidement, mais ni les flèches ni les haches ni les masses ne semblent l'atteindre, il assène des coups avec son totem que Chnain a bien du mal à encaisser. Le combat est long, interminable, si calme, et il diffère en cela du combat avec Thrall.
Cairne inflige des coups violents, son totem lance des éclairs lorsqu'il le frappe violemment sur le sol, ses mouvements sont rapides et précis et ne cède jamais à la panique. Mais il n'est pas nain, pas de pierre, et le plus valeureux des taurens, de chair, finit par sombrer sous les coups incessants. Et tout redevient calme sous le clair de lune paisible, je ne peux m'empêcher de verser quelques larmes pour se guerrier qui a su lui aussi mener son peuple sans être esclave ni de la légion, ni du pouvoir et de la guerre.
C'est dommage, vraiment dommage, d'être en guerre avec des chefs aussi valeureux. Être son ennemi était un honneur.
Nous nous dirigeons alors vers Lune d'Argent, la capitale de ces elfes de sang, avides de puissance, esclaves de pouvoir. On dit même qu'ils ont meme torturé un Naaru afin de détourner la lumière.
Rapidement nous nous rendons dans les maleterres,
la route vers Lune d'Argent était coupée depuis qu'Arthas avait massacré ses habitants, mais elle était depuis quelques temsp accessibles.
Et chevauchant vers le Nord nous atteignons la capitale,
nous nous engouffrons toujours aussi rapidement vers Dame Liadrin, et M'uru
un naaru torturé, voyant cet être de lumière torturé mon sang ne fait qu'un tour, et elle tombe vite sous nos coups,
Kamal et Rukh, plus vindicatifs que jamais massacrent un à un tous les elfes de sang présents, des chevaliers de sang comme ils s'appellent eux-même orgueilleusement, serviles face à une lumière qu'ils maîtrisent si mal...
Rien n'y fait, nous ne trouvons pas de moyen de libérer le naaru...
Cherchant à nous diriger vers Lor'Themar à l'aveuglette, nous croisons les troupes de la horde, la mort de quatre de leurs chefs en une seule soirée a fini par les rapatrier et à former un groupe défensif malhabilement préparé. Mais sous le nombre et la détermination des ennemis nos troupes finissent par mordre la poussière....
Mais notre heure n'est pas encore venue, une sorte d'ange de lumière nous accueille et nous ramènera tôt ou tard à la vie, et nous pourrons boire à nouveau des pintes et des pintes à la taverne de la Fortebière...